• - "alors jeune homme, que viens tu faire sur le chemin des songes?"

    - "le chemin des songes? Vous m'apprenez quelque chose, je savais même pas que ca s'appelait comme ca."

    - "qu'y cherches tu?"

    - "je ne sais pas trés bien, des réponses à mes questions, la vengance peut être."

    - "tu as de la haine en toi, tout comme moi à l'époque et tout comme la petite Sarah."

    - "elle aussi à choisi cette voie?"

    - "oui, et je peux t'assurer que cette pauvre petit en à bavé.  C'est pour ca que je veille sur elle."

    En voulant remettre sa boucle d'oreille, Sarah la fit tomber. Elle roula à mes pieds. 

    Je la saisi et je fus soudain pris d'une violente migraine accompagné de sorte de flash qui me montrait l'image d'un viol.

    Horrifié par ces images, je passa à travers mes jambes et tomba sur le plancher de bois.

    - "hey, qu'est ce qui t'arrives? Le café est trop fort pour toi?" Lança l'homme.

    - "je ... je sais pas, j'ai eu ... rhoooo non laisse tomber vielle homme, tu va me prendre pour un dingue"

    - "attends une minute, tu serais pas accompagné d'un corbeau par hazard?"

    - "si, pourquoi?"

    Je vis le visage du vielle homme changer, je cru lire une sorte de joie.

    - "mon dieu, ca fait des siecles qu'un homme accompagné d'un corbeau n'est pas passé par ici"

    - "mais qu'est ce que ca veut dire?"

    - "le corbeau est ton guide" dit la jeune femme.

    - "mon guide?"

    - "le derniére homme à être sorti vivant du chemin des songes avait lui aussi un corbeau qui l'accompagnait, tu es ici non seulement pour rétablir l'ordre dans ton esprit mais aussi pour rétablir l'ordre sur le chemin des songes"

    - "mais j'ai rien d'un justicier" dis je d'un ton ironique.

    - "tu as du pouvoir en toi, tu apprendras à le controler" dis Sarah.

    - "Sarah, prépare nous quelque chose à manger, viens mon amis, prenons un peu l'air, je vais te raconter une histoire"

    A suivre


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  • Je ne sais pas combien de temps j'ai suivi cette route, elle me paraissait si longue.

    Le corbeau vola à un cinqantaine de métre devant moi quand il me cria tout a coup:

    - "hé, v'là une auberge, tu pourrais t'y arreter histoire de souffler un peu.  Moi je vais faire un p'tit tour pour voir par où on peut aller."

    Il quitta le chemin et j'entra dans l'auberge.

    Il fesait assez sombre à l'interieur, juste des bougies sur les tables donnaient un peu de lumiére.

    Une jeune femme se tenait debout derriére le comptoire, elle avait de long cheveux noir, un piercing dans le nez, des yeux bleus à la limite transparent.

    Ces yeux dégeaient une sorte de tristesse, comme si elle était là parce qu'elle n'avait pas d'autre choix.

    - "bonsoir"lancais je timidement

    - "bonsoir" me rétorqua t'elle avec un sourrire un peu forcé, comme pour faire bonne figure devant un client

    - "y'a moyen d'avoir quelque chose de chaud a boire?"

    - "oui, un café?"

    - "va pour un café alors"

    Je sorti un paquet de cigarette de ma poche et a peine mis une en bouche qu'elle dégena un briquet a éssence argenté avec le prénom Sarah gravé dessus.

    - "Sarah c'est toi ca?"

    - "oui" répondit elle

    - "enchanté, moi c'est Ron"

    - "enchanté Ron" dis t'elle avec un petit sourrire qui ce coup ci n'avait pas l'air forcé.

    - " c'est toujours aussi calme ici?"

    - "oui, de temps à autre un étranger s'arrete histoire de se reposer un peu, mais ca devient de plus en plus rare ses derniers temps, le chemin leur fait bien trop peur"

    - "que sais tu sur ce chemin?"

    - "le chemin, bien rare sont ceux qui arrivent au bout"

    - "et que sont devenu ceux qui ne trouve pas le bout?"

    - "certains ont sombré dans la follie, d'autres ce disent qu'il n'y a aucune issue et essayent d'y vivre, mais en générale, ceux qui ne s'en sortent pas disparaissent dans des circonstence plutot mysterieuse"

    - "ok, et ton histoire à toi c'est quoi?"

    - "han mon histoire?  Pas interssante à raconter."

    Soudain,  de l'arriére salle en sort un vielle homme:

    - "bonsoir" lança t'il "moi c'est Raphaël, je suis le patron"

    Je lui rendit la politesse et bu un coup du café que Sarah venait de me servir.

    A suivre


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  • L'enfant sorti de l'ombre, un frissons m'envahi tout le corps, des blessures sur le visages et partout sur le corps, mais nom de dieu, son visage me dit quelque chose.

    - "5 enfants tu dis?  Mais que font ils ici?"

    - "je n'en sais rien, tout ce que je sais c'est que l'ogre nous poursuit, et quand il nous attrape, il nous fait du mal, en plus son y sent pas bon"

    - "un ogre?  Mais les ogres ca n'existe que dans les contes, c'est des histoires"

    - "et un corbeau posé sur ton épaule qui te parles, tu trouves que ca sort pas de l'ordinaire crétin?" me dit l'oiseau posé sur mon épaule.

    - "si il existe et il est méchant, il aime pas les enfants"

    - "mais toi et les autres qui étes vous?"

    - "je peux pas te le dire, tu dois le découvrir par toi même, mais je te le répétes, t'as pas choisi le bon chemin"

    - "ne l'ecoutes pas"me souffla le corbeau à l'oreille, "c'est toi qui décide de la route à suivre"

    - "qu'est ce que je peux faire pour t'aider bonhomme?"

    - "affronte l'ogre, trouve le et empeche le de nous faire du mal, sur le chemin tu trouveras les autres enfants, ils pourront te dire ou ils se cache.  Empeche le de continuer, je t'en supplie"

    Je m'accroupis devant lui, haaaaaa bon sang, ce regard me dis quelque chose, je jurerait l'avoir déja rencontré ce gamin.

    - "c'est promis, si tu il revient, crie mon nom trés fort et promis, je viendrai te sortir de là."

    - "promis?"

    - "promis bonhomme, allez faut que j'y aille, mais reste pas dans se champs, tu as un endroit ou aller?"

    - "oui, chez mes grands parents, là-bas de l'autre côté de la riviére."

    - "ok, vas y vite et on se revoit plus tard."

    - "d'accord mais sois prudents, je suis sure que l'ogre te cherche aussi."

    A peine le temps de lui demander son nom que l'enfant avait disparut.  Je regarde le corbeau et lui demande:

    - "il était réel ou c'est une illusion?"

    - "il était réel, enfin dans ton esprit"

    - "et merde si t'arraitais un peu de parler par énigme et que tu me disais de quoi il en retourne"

    - "bon, tout les gens que tu rencontreras ici, sont des gens qui sont liés de prés ou de loin à ton passé, des phantômes si tu veux"

    - "mais qui était ce garçon?"

    - "aucune idée mais va falloir se débrouiller pour le découvrir"

    Le corbeau s'envola:

    - "continuons, on a encore du chemin avant d'arriver"

    Mais ou veut il m'amener dans le fond?

    Ce chemin est mon passé, mais où arrive t'il?

    A suivre


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  • L'oiseau me fixa, attendant ma décision.

    Quelle diléme, se diriger vers un future prospére mais en prenant le risque de devenir un être fragile qui a toujours besoin des autres, ou se diriger vers un futur qui serait dépendant de mon passé, sur un chemin long et semé d'embuches.

    Aprés 10 bonnes minutes de réflections, le corbeau me lança:

    - "et mon pote, arrête de jouer à la statue, t'es pas assez beau pour faire la venus de Milo, décide toi, on va pas faire de petits ici hein"

    - "t'es sur que tu veux entendre ma réponse?"

    - "à ton avis?"

    - "ok mon amis, alors accroches toi, parce que ca risque de secouer"

    - "c'est toi qui choisi, mais n'oublie pas que aucun retour n'est possible, quelque soit ta voix il faudra te tenir a ca, quoi qu'il arrive"

    - "j'assume mon choix, vas y ouvre moi le chemin"

    L'oiseau ouvra ses ailes et quitta mon épaule pour s'engouffrer dans le chemin sombre.

    Il poussa un croassement, comme pour prévenir les créatures qui pouvait peupler le chemin.  Et si créature il y'avait, nul doute qu'elle m'attendait au tournant.

    Je fis à peine quelque pas qu'un brouillard épais, froid et humide m'entourra, comme pour me souhaiter la "mauvaise venue".

    Le chemin était éclairé de bougie noir, comme si on allait célébrer une sorte de messe satanique.

    Tout à coup, le corbeau s'arreta net, fit demi tour et revint se poser sur mon épaule.

    - "tu as entendu?"

    - "non"

    - "on aurait dit des pleurs d'enfant"

    - "j'ai rien entendu du tout"

    - "attends, ne bouge pas, je vais voir"

    D'un coup, ma vue se brouilla et je vis a travers les yeux du corbeau.

    Il survola le champs qui bordait la route, et la, je vis juste a côté de l'epouvantaille une silouhette.

    On aurait dit un enfant.  Replié sur lui même, la tête entre les genoux et pleurant toute les larmes de son corps.

    L'oiseau vint se poser prés de lui et le regarda.

    - "Ron t'es fou, pourquoi as tu pris se chemin?"

    Et s'en y comprendre quoi que se soit, je me retrouve soudain devant cette silouhette.

    L'épais brouillard ainsi que la pénombre m'empechait de le voir distinctement.  Juste une forme fragile et faible.

    Je tenta de m'approcher quand il me cria:

    - "noooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnnn, reste ou tu es"

    - "mais pourquoi?"

    - "tu ne dois pas me voir, tu aurais du prendre cette autre foutue route.  Ici tu ne sais pas ce qui se t'attends."

    - "hééé mais réponds moi, pourquoi je ne dois pas te voire et qui es tu?"

    - "qui je suis?  Je ne peux pas te le dire, tout ce que je sais, c'est que j'en ai rencontré d'autre comme moi, il y'a cinq enfants en tout"

    - "sois plus claires, j'y comprends rien à ton histoire"

    A suivre


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  • A présent le doute envahi mon esprit et je lui demande:

    - "quelles sont les tenants et les aboutissants des deux chemins, est ce que la ruelle de droite m'aidera a oublier?"

    - "on oublie jamais mon ami, disons que le ruelle de droite t'aidera a laisser tout ca derriére toi, tu y trouveras des gens qui pourront t'aider, mais attention, la ruelle de droite est la solution simple, c'est une lame a double tranchant, c'est pas pour ca que tu vivras mieux, ton passé peut t'aider a te rendre plus fort, à toi de voire si tu te sents capable d'afronter la ruelle de gauche ou si tu préféres ne pas te prendre la tête et trouver le bonheur tout simplement"

    - "j'ai pas l'habitude de prendre la solution facile"

    - "tu as cette réputation, mais dans un autre sens ne serais tu pas plus heureux avec des gens qui t'entourrent et qui t'aime?, ou tout serait bien dans le meilleur des mondes"

    - "et si je fais le mauvais choix, qu'arrive t'il?"

    - "ton choix tu dois l'assumer, n'oublie pas que l'autre ruelle, on y sera que tout les deux face a tes propres démons, mais si tu en ressorts tu en ressorts grandi, enfin tout dépend de comment tu va gérer la situation"

    - "mais qu'y a t'il au juste dans cette foutue ruelle?"

    - "peine, violence, blessure, mensonge, ton passé en faite"

    J'hésite un instant, choisir la voix facile ou j'apprends a vivre avec mon passé en pardonnant et en oubliant, ou la voix qui pourrait me menner à la folie, au chaos et peut etre aussi comprendre pourquoi toute ces choses m'affectent tant, voir des choses que j'ai surement oublié ou que je n'ai pas compris à l'epoque car trop jeune pour ca?

    A suivre


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